La vengeance d'une maîtresse de Tamar Cohen

La vengeance d'une maitresse ( Paru en Avril 2013) est un livre lu dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict et les éditions JC Lattès que je remercie grandement.

Résumé officiel:

Après cinq années de passion secrête, Clive quitte Sally pour se consacrer à sa famille, laissant Sally en chute libre. Tout commence par une promenade innocente devant chez lui, une petite visite à la brasserie où travaille son fils. Puis Sally se met à épier la femme et la fille de Clive sur Facebook. Mais rien de grave, n est-ce pas ? Tout le monde fait ça, non ? Jamais, depuis Liaison Fatale, les répercussions d un adultère n'avaient été exposées de façon si dérangeante et pleine d humour noir. La vengeance d une maîtresse est un premier roman très prometteur. Car après tout, qui n a jamais rencontré de femme tout à fait normale qui a perdu la raison après avoir eu le coeur brisé ?

Mon avis:

J'avoue que je ne sais pas par quoi commencer ma critique. J'ai tellement de choses à vous dire sur ce livre. Je vais déjà vous dire le premier mot qui me vient à l'esprit en y repensant: dérangeant.

Je crois que ce se simple mot définit parfaitement cette ouvrage.

Quand j'ai lu le résumé de "La vengeance d'une maitresse", je m'attendais à passer un excellent moment de lecture. Impatiente de le recevoir, j'ai tenté d'apaiser ma curiosité en lisant les différents avis trouvés sur le net. Je pense que je n'aurais pas dû car la douche froide m'a frôlé.

Peu d'entrain pour ce livre au bout du compte...Mais j'étais bien décidé à me faire mon propre avis. Que vous avez failli ne pas avoir dans les temps.

Ce livre est aussi entraînant qu'un croque mort! ( Pardonnez-moi l'expression, mais j'ai cru mourir d'ennui plus d'une fois au cours de ma lecture!!!)

Du début à la fin, nous avons affaire à un seul et unique narrateur. Une femme qui écrit un journal intime.

En soit, le style d'écriture bien que particulier ne m'a trop perturbé mais la narratrice, si.

Après avoir passé 5 années avec son amant, elle se retrouve seule, livrée à son "partenaire" et à ses enfants. Clive a décidé de retourner vers sa "parfaite femme" et "ses parfaits enfants". Et elle, la maîtresse abandonnée doit retourner à sa vie tristement banale alors que lui mène la belle vie, a une belle carrière de producteur, a une femme ex mannequin, et s'apprête à devenir grand-père.

Mais comment surmonter cet abandon et ne pas sombrer? Hein "Salyyyyyy la Sooooooote" ( Brrrr, vous écrire ce pseudo ridicule me donne des frissons).

Vous l'aurez compris, l'âme esseulée qui tient un journal à l'adresse de son ancien amant se prénomme Sally.

L'histoire aurait pu être drôle et entraînante mais non, mon mal être n'a eu de cesse de grandir au fil des pages, tout comme Sally. La quadragénaire va sombrer dans les limbes de la folie et j'irais même plus loin de la schizophrénie.

Pourquoi se cantonner à sa vie si simple et monotone alors que Clive lui avait promis de l'aimer pour toujours? Elle aurait pu avoir la belle vie, la belle maison, l'argent...Mais non elle vit dans un appartement jugé minable avec un "partenaire,Daniel, inexistant et deux enfants en réclame sans oublier les dettes...

Mais ça ne serait pas si criminel que ça de réclamer son dû, si? Un petit rapprochement avec Susan et Emily, la femme et la fille surnommé le "Saint Graal" de Clive, quelques observations de la demeure aussi belle de l'intérieure que de l'extérieure, des petits mails par ci par la...Après tout, il lui doit bien ça non pour l'avoir laissé seule?

Le livre n'est qu'une descente au enfer d'une femme incapable d'accepter une séparation. Elle se persuade que Clive lui reviendra, qu'il tient encore à elle...Jusqu'où peut aller la folie d'une femme amoureuse? C'est ce que j'ai tenté de découvrir entre deux citalopram et autres médicaments...

Sally se déconnecte totalement de la réalité au fil du "temps". Je mets les guillements, car il n'y a quasiment aucun marqueur de temps dans ce livre. Pas de chapitres, uniquement des espaces pour marquer un nouveau jour. Elle délaisse totalement son travail et oublie ses enfants pour faire une fixation sur LUI.

J'ai eu l'impression de lire " Le journal d'une cinglée". Le titre est accrocheur non? Sérieusement, ce livre m'a parfois rendu malade. Des scènes totalement inutiles et peu ragoûtantes ont fait leurs apparitions pour alourdir encore un peu plus le livre.

J'attends encore LA vengeance de la maîtresse "bafouée". Au moment où j'y croyais vraiment, POUF, tout c'est arrêté pour nous balancer une fin encore plus médiocre que le livre lui même.

Je ne lirais certainement pas le prochain livre de Tamar Cohen qui, à mon avis, a voulu trop en faire pour ce premier roman qui au final s'avère être une immense déception.

Note de 1.5/5